Cette militante communautaire mène la résistance pacifique de La Puya contre la mine d’or El Tambor, située à 28 km au Nord-Ouest de la capitale. Elle est l’une des porte-parole des communautés de San José del Golfo et San Pedro Ayampuc organisés dans un « Front de résistance du Nord de la région métropolitaine » (FRENAM).
Le 13 juin 2012, elle est attaquée et blessée par balles alors qu’elle rentre d’une manifestation (voir Solidarité Guatemala n°199). Elle souffre toujours de séquelles dues à une balle logée près de son foie. Un an plus tard, le 10 juillet 2013, des coups de feu sont à nouveau tirés à proximité de sa maison.
Amnesty International a inclus Yolanda Oquelí dans la liste des personnes à défendre dans le cadre de son opération annuelle « 10 jours pour signer » organisée dans le monde entier du 6 au 16 décembre. Cet évènement vise à alerter les autorités guatémaltèques sur son sort et faire part à cette femme de votre soutien moral.
Il est toujours temps de signer la pétition de soutien à Yolanda Oquelí.