Dans le cadre du Festisol, nous avons le plaisir de vous convier lundi 2 décembre 2019 à une conférence sur la thématique de la lutte des femmes pour la justice et l’environnement : "Tour d’horizon des luttes féministes autochtones dans les Amériques"
La conférence aura lieu à 19h au CICP, 21 ter rue Voltaire, 75011 Paris
En compagnie de :
– Juana Sales Morales, défenseure des droits humains du Guatemala, Présidente du Movimientio de Mujeres Indigenas Tz’ununija (MMITZ) (invitée par le Collectif Guatemala pour une tournée de plaidoyer et de sensibilisation en France)
– Aurélie Journée-Duez, présidente du CSIA-Nitassinan (Comité de Soutien avec les Indiens d’Amériques) et doctorante en anthropologie à l’EHESS
– Deux membres du CSPCL - Paris (Comité de Soutien avec les peuples du Chiapas en lutte)
L’intervention de Juana Sales Morales sera traduite en français. Entrée libre.
Lien vers l’événement facebook : https://bit.ly/2rZ01Mp
Plus d’informations :
Juana Sales Morales est une femme maya mam défenseure des droits des femmes autochtones. Elle est engagée dans la lutte contre l’exclusion, le racisme et les inégalités qui touchent les femmes autochtones.
De 2001 à 2004, elle s’est fortement engagée au sein de MINGUA : la mission de maintien de la paix mise en place par les Nations Unies en 1997 pour vérifier la mise en place de l’Accord de cessez-le-feu définitif entre le Gouvernement du Guatemala et l’URNG (Unité révolutionnaire nationale guatémaltèque). Par la suite, elle a été élue comme représentante des organisations autochtones devant le Conseil National pour le respect des Accords de Paix (CNAP).
Le MMITZ est un mouvement national de femmes autochtones fondé en 2008 autour duquel sont articulées environ 80 associations locales (soit environ 3500 femmes). La création du MMITZ a été une étape fondamentale dans la lutte des droits des femmes autochtones pour faire respecter leurs droits et le Mouvement est reconnu au niveau tant national qu’international. Il dénonce notamment le traitement inégal que subissent les femmes autochtones lorsqu’elles recourent à la justice officielle ou autochtone. Il vise également à contribuer à la transformation des grandes inégalités sociales et historiques des femmes autochtones : pauvreté, inégalités, exclusion, racisme et violence.