CICIG

Le 5 août le costaricien Francisco Dall’Anese prenait officiellement ses fonctions de commissaire pour les 13 mois restant avant la fin du mandat de la Commission internationale contre l’impunité au Guatemala (CICIG). Le battage médiatique annonçant son arrivée n’aura duré qu’une dizaine de jours, ceci répond sans doute, à la volonté de la CICIG d’abaisser son profil médiatique après le scandale qui a accompagné la sortie de Carlos Castresana.

Une de ses premières apparitions publiques s’est produite le 10 septembre, lors du troisième anniversaire de la gestion de la CICIG et la présentation du rapport « Changer la culture de la violence par la culture de la vie  » élaboré par le Centre international pour la justice transitionnelle, Impunity Watch et la Plateforme Hollandaise. Le rapport retrace la création expéditive de la Commission et fait une description juridique détaillée de son mandat.

Quant à sa gestion concrète, le rapport reste très positif dans l’ensemble, rappelant son rôle dans l’enquête de l’affaire Rosenberg et le suivi de l’élection des magistrats de la Cour suprême. Il reflète également le soutien variable des autorités et de la société civile sans lesquelles un changement dans la tradition de l’impunité est impossible.

Il semblerait que le gouvernement d’Alvaro Colom se rende bien compte que le chantier du renouvellement de la culture judiciaire du pays est bien trop important pour le réaliser sans l’aide la CICIG, c’est pourquoi il a annoncé -une semaine après la publication du rapport- la mise en marche du processus d’extension de la durée du mandat de la Commission.

http://www.impunitywatch.org/en/publication/72
http://www.ictj.org/images/content/7/5/752.pdf

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